Ou l'art de vivre une vie déreglée et poétique*
Ou un processus du retour au sauvage
création été 2024
Cette proposition pour une 50aine de personnes invite à partir en marche puis s’installer le temps d’une nuit pour un bivouac.
La figure du sauvage vient petit à petit s'incruster dans le réel. L’imaginaire, la poésie viennent dérouter nos principes, chatouiller nos envies, réveiller nos désirs fous de liberté.
Il s'agit de re-convoquer l'imaginaire et la poésie le temps d'un bivouac, et selon la nouvelle de Shulz, créer notre propre république des rêves**.
L'auteur invite à « écrire nos lois nouvelles, sous le signe de la poésie et de la fantaisie** » L’imaginaire, la poésie viennent ainsi dérouter nos principes, réveiller nos désirs fous de
liberté. Nous ( 4 artistes ) emmenons nos partenaires de jeu ( le public ) pour un temps dans la nature. Nous allons jouer à retrouver le sauvage qui est en nous tout en créant ensemble ce
commun.
Qu'est-ce que partager cette expérience dehors, dans les bois, à travers une prairie ?
L'équipe artistique guide le public sur un temps de marche avant de s'installer pour faire camp, prendre soin des nids pour la nuit, préparer ensemble le diner, le partager et laisser surgir enfin,
la poésie, le conte, dans la noirceur de la nuit. L'étrange arrive, l'étranger vient nous taquiner mais surtout, il vient nous rassembler. Une expérience sensorielle dans ces 20 heures qui se ponctue
par un réveil et un accomplissement, celui d'avoir enfin au lever du jour écrit nos lois nouvelles à nous. Notre appartenance à la nature est-elle si éloignée de nous ?
La nuit, c'est la durée nécéssaire aux retrouvailles de cet «art de mener une vie déréglée et poétique». C'est le temps de se trouver, se retrouver, et de se perdre. Tous ensemble.
Prendre la nuit comme elle sera, dehors.
24 heures dans la vie d'un groupe de 50 personnes. Un processus. Un voyage. Une initiation.
Vers nos propres questions. Vers la savoureuse expérience de vivre «dans les bois» pour un temps. Abandonnés du reste. Abandonnant nos restes. Et surtout dans un jeu du dehors, de la cabane, à
l'assaut des bêtes qui pourraient nous surprendre. Des souvenirs qui pourraient nous rattraper, des rêves qui nous reviennent. Ou juste le plaisir du dehors, et du corps dedans le dehors.
* sous-titre emprunté au roman Marcher de Tomas Espedal
** extraits de La république des rêves de Bruno Shulz
création : Julie Seiller
dramaturgie : Jean-marie Oriot et Julie Seiller
écriture / dramaturgie : François Lavallée
scénographie et régie : Guénolé Jezequel
scénographie : Sophie Cardin
avec : Julie Seiller, Jean-marie Oriot, juli Houbart, Raphael Janvier
Regard extérieur sur les premières étapes : Alexandre Koutchevsky
Production
Eclat - Centre National des Arts de la Rue et de l'Espace Public - Aurillac (15)
Pronomade(s) - Centre National des Arts de la Rue et de l'Espace Public -
Encausses les Thermes (31)
La Maison du conte - Chevilly Larue (94)
Centre Culturel Jovence - Louvigné du désert (35)
Cie à l'envers - Rennes (35)
en cours
En partenariat avec :
Au bout du plongeoir - Thorigné Fouillard (35)